2019-03-182019-11-7T2011https://www.cetri.be/Costa-Rica-face-a-l-ajustement-des?lang=fr1026-2253http://repositorio.iis.ucr.ac.cr/handle/123456789/195La forte institutionnalisation des conflits sociaux et les mécanismes de « pacification » de la contestation participent à perpétuer l’imaginaire d’un Costa Rica démocratique souvent étiqueté « la Suisse de l’Amérique centrale ». Depuis 1995 toutefois, l’ajustement structurel et les politiques de libéralisation et de privatisation ont suscité plusieurs cycles de protestations, régulièrement réprimés. L’objet de cette réflexion est de fournir quelques éléments d’analyses des mouvements sociaux du Costa Rica contemporain. Dès les années 1980, un mouvement social important et diversifié fut porteur d’une politique de résistance à l’application des programmes d’ajustement structurel (PAS), recommandés par les organismes financiers internationaux dans le contexte de crise économique mondiale. Cette décennie fut aussi marquée par le rôle fondamental joué par le mouvement paysan, par les syndicats de travailleurs et par une série d’acteurs populaires. Leurs actions et revendications adressées aux différents gouvernements portaient sur l’accès au logement et des mesures concrètes contre l’élévation du coût de la vie, notamment l’arrêt de la hausse du prix du transport public, de l’eau et de l’électricité (Alvarenga, 2005 ; Edelman, 2005 ; Molina,1990 ; Raventos 1997).frAttribution-NonCommercial-ShareAlike 4.0 International (CC BY-NC-SA 4.0)Costa RicaProgramas de desarrolloProgramas de Ajuste EstructuralRecesión económicaSindicatoMovimiento campesinoCosta Rica : face à l'«ajustement», des contestations «pacifiques» ou « pacifiéesinforme científico